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Plus le temps passe, plus il y a urgence à réaliser ses rêves!

samedi 26 septembre 2015

Corrida, le titre qui fait peur!

Et voilà, je me retrouve encore devant cette décision et ça suffit!
"Corrida", le titre qui fait peur!
Il est aujourd'hui politiquement correct d'être contre la corrida, ce jeu barbare venu du fond des âges, même si on ne sait rien à son propos.
Je ne me ferais pas l'avocat de cet "art", mais quand même, je me fais l'avocat de la curiosité.
Quand j'ai écrit ce roman, qui a pour toile de fond la tauromachie, j'avais en tête des idées bien marquées contre ces barbares. Et comme tout "bon" écrivain qui se respecte, j'ai fait des recherches, j'ai vu, j'ai lu et mes convictions ont été ébranlées. Les codes de ce monde sortaient de la nuit des temps, c'est vrai, mais ils étaient moins barbares que je ne le pensais, beaucoup moins barbares.
Surtout, je me suis posé la question de la condition animale.
Et si j'avais le choix idiot entre vivre la vie d'un taureau dont les dernières minutes sont terribles, et celle d'une poule dont la courte vie ressemble à celle d'un déporté d'Auschwitz, ou de celle d'un cochon d'élevage qui est celle d'un grand criminel condamné à perpétuité, ou encore celle d'un chien, vous savez le bon toutou à qui on accorde une caresse et une gamelle par jour et qui passe le reste de son temps à tirer sur sa chaîne, ou bien encore celle d'un cheval de promenade, sellé le 30 juin pour n'être dé-sellé que le 30 août, juste nourrit, juste ferré, qui passe son été avec des cavaliers qui lui donnent des coups dans la bouche ou dans les flancs parce qu'ils ne savent pas monter, et je pourrais en citer d'autres.
Et bien vous savez quoi, je choisirais la vie d'un taureau dont les dernières minutes son tourmentées, mais dont la vie est belle, au campo, libre, dont l'ennemi quotidien est son frère de pâture, parce que tôt ou tard, il faudra se mesurer à lui, à coup de cornes et qu'il pourrait avoir sa peau avant d'atteindre les arènes. C'est cela la réalité d'un taureau de combat. Le combat dans l'arène dure 15 minutes, pas une de plus, c'est le règlement et non pas des heures comme je l'ai trop souvent lu sur certains sites anti corrida.
J'avoue qu'ils m'ont déçus, les "anti", parce que j'ai longtemps fait parti de leur rang, mais j'ai lu une quantité déraisonnable de conneries sur leurs publications, et cela les a définitivement discrédités à mes yeux, au point que j'ai presque basculé du côté obscur de la force. J'ai dit presque!
Tout cela pour en venir à la chose suivante: "Corrida" est un titre qui fait peur, même s'il n'est pas question de ça dans mon roman, même si la corrida a lieu ailleurs, entre la cavalière qui ne veut pas entendre parler de la mort "spectaculaire" d'un animal et le torero qui ne parle plus guerre de taureau parce qu'il est sous son charme. Cette corrida, elle a lieu dans la ville de Béziers, bien avant qu'elle ne soit connue pour les opinions politiques de son maire, et dans cette ville, les anciennes maîtresses du torero sont tuées, selon un rituel tauromachique. Ce sont de ces corridas-là dont il est question.
Mais au lieu d'être curieux, et parce qu'il existe une quantité phénoménale de romans, les lecteurs préfèrent passer leur chemin.
Peut-être aurais-je du céder à la mode dès le départ et appeler mon roman: 50 nuances de torero, ou bien "beautyful torero" (ce titre était tout à fait plausible).
Alors, j'en ai un peu assez de devoir lutter pour un titre que j'aime mais qui est un répulsif à lecteur.
Je risque fort de passer à autre chose.
Andalou, est ce qui colle le mieux à mon histoire, d'autant que la suite s’appellera Andalouse.
Donc, pour le moment, je garde Corrida jusqu'à Noël, mais ensuite, il se pourrait que ça change!

mardi 8 septembre 2015

Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué!!

Ah, les amis, les temps sont chauds! Et ce n'est pas le climat!
Il se passe plein de choses pour moi en ce moment, mais en bonne sudiste imprégnée de superstitions, je n'en parlerai que quand ce sera signé!
Mais le simple fait d'écrire ces lignes me soulage.
Je vous en dis plus quand j'en sais plus!