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mercredi 24 juin 2015

Au boulot!

Cela fait un an que "Corrida, mortelles extases" flotte au gré des courants et l'heure de faire le point a sonnée!
Je reste dans mes métaphores marines (après la bouteille à la mer...): j'ai l'impression d'avoir passé un an sur un frêle esquif dans une traversée de la manche, sans cartes ni GPS.
J'ai ramé, avec des petites cuillères en guise de rames, au milieu d'une mer remplie de paquebots, cargos et autres super tankers totalement indifférents à ma destinée (et aussi d'innombrables coquilles de noix).
J'y ai rencontré d'autres rameuses, et ramer à plusieurs, c'est réconfortant. Et si cette traversée ne sert qu'à ça, j'en serais ravie.
En ce moment, les flots autour de moi sont pris de remous. 
Le premier : ma nouvelle choisie par la Musardine, m'a fait passer des petites cuillères à des cuillères à soupe, ce n'est pas encore l'outil idéal pour avancer, mais ça réconforte.
Le deuxième : la relecture de "Corrida" par le comité de lecture des "nouveaux auteurs", et ce, à leur demande.
Depuis, les frémissements se sont multipliés.
Sont-ce des gros poissons ou bien juste le vortex de mes rames, je n'en sais encore rien. 
Mais j'ai retrouvé l'énergie nécessaire et aussi une carte plus précise de l'endroit où je me trouve.
Bon stop, la métaphore c'est bien, mais les plus courtes...
J'ai tenté les maisons d'éditions avec les belles devantures et la plaque cuivrée bien brillante, mais de toute évidence, je ne suis pas assez "bien" pour entrer dans le bâtiment. "Bien", c'est à dire connue. Regardez de près et vous découvrirez, comme moi que les grands éditeurs ne sont pas de grands aventuriers, ils ne prennent pas beaucoup de risques, ils assurent leur revenus, et en ces temps de crise, je veux bien les comprendre. Si, si, j'ai eu un commerce moi aussi!
Je fais juste un aparté: ce qui ne veut pas dire que ces éditeurs "ne comprennent pas mon talent....tous pourris...faut coucher...écrivain maudit " et toute une cargaison de poncifs du même style. Je sais que je ne suis pas la nouvelle Amélie Nothomb, rassurez-vous. Mais la vérité m'est apparue lorsque je me suis rendue compte que certains "grands" éditeurs n'acceptaient plus de nouveaux manuscrits. Ça, au moins, c'est clair!

Mais depuis, j'ai découvert un autre monde de l'édition, des éditeurs plus modestes, dont le nom chauffe moins les oreilles, qui ne me permettrons certes pas d'allumer la lueur de l'adulation dans les regards de mes amis, mais dont l'esprit est autrement plus stimulant, avec une autre vision de l'édition moins axée sur la rentabilité, plus débrouillarde, plus humaine, plus fraîche...plus écolo! (Et si je sélectionnais les éditeurs qui ne demandent pas de manuscrits papier de 2,5Kg?)
Alors je reprends tout à zéro, et je me relance.
Les vacances arrivent et j'ai du pain sur la planche. J'en souhaiterais presque un été pluvieux pour ne pas être distraite par le clapot tiède des vagues de la grande bleue. Mais ce sont les vacances tout de même, et bien méritée en plus. 
Donc, si vous pouviez m'accorder des journées de 26 à 27 heures, je vous en remercie d'avance!

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