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Plus le temps passe, plus il y a urgence à réaliser ses rêves!

vendredi 26 juin 2015

Le kiffe

Quand on écrit, on ne se pose pas la question, de toute façon, on n'a pas le choix, c'est comme ça, c'est une nécessité.
On y pense le jour où on commence à envoyer des manuscrit aux maisons d'édition. Et si ça marchait?
On se retient, on se restreint, n'empêche que ça trotte dans le fond de ses rêves.
Alors le jour où on retrouve son nom accolé au titre d'une nouvelle qu'on a écrit avec ses petits doigts boudinés, dans un vrai livre publié par quelqu'un d'autre que soi, autant dire que c'est le kiffe assuré.
Ce qui ne veut pas dire que ce qu'on publie soi-même n'a pas de valeur, non, mais ça prouve juste , pendant un temps minuscule, que quelqu'un d'autre y croit!
Et même si le titre du livre ne laisse aucun doute quant à son contenu : Osez 20 histoires de sexe en voyage, rien ne m'empêchera de kiffer!

Ben oui, j'écris des histoires érotiques, et j'aime ça! (j'avais écris "histoires cochonnes" dans un premier temps, mais je lutte contre l'idée que le sexe puisse être sale, et cochon, ça veut dire la même chose alors je préfère érotiques, piquantes, excitantes....)


mercredi 24 juin 2015

Osez 20 histoires de sexe en voyage!

Quoi, mais où avais-je la tête?
Je n'ai rien dit au sujet de ma nouvelle éditée?
Cet été, pour ne plus penser au gros monsieur qui bronze à côté de vous en matant vos seins à la dérobée, pour oublier les averses qui ruinent vos balades au grand air, ou stimuler votre libido en berne après une année épuisante et pas affriolante du tout, lisez "Osez 20 histoires de sexe en voyage".
Une de mes nouvelles y a été sélectionnée!
Elle s'appelle "Le concert", et vous ne verrez plus les aires de repos au bord des routes de la même manière après l'avoir lue!

Au boulot!

Cela fait un an que "Corrida, mortelles extases" flotte au gré des courants et l'heure de faire le point a sonnée!
Je reste dans mes métaphores marines (après la bouteille à la mer...): j'ai l'impression d'avoir passé un an sur un frêle esquif dans une traversée de la manche, sans cartes ni GPS.
J'ai ramé, avec des petites cuillères en guise de rames, au milieu d'une mer remplie de paquebots, cargos et autres super tankers totalement indifférents à ma destinée (et aussi d'innombrables coquilles de noix).
J'y ai rencontré d'autres rameuses, et ramer à plusieurs, c'est réconfortant. Et si cette traversée ne sert qu'à ça, j'en serais ravie.
En ce moment, les flots autour de moi sont pris de remous. 
Le premier : ma nouvelle choisie par la Musardine, m'a fait passer des petites cuillères à des cuillères à soupe, ce n'est pas encore l'outil idéal pour avancer, mais ça réconforte.
Le deuxième : la relecture de "Corrida" par le comité de lecture des "nouveaux auteurs", et ce, à leur demande.
Depuis, les frémissements se sont multipliés.
Sont-ce des gros poissons ou bien juste le vortex de mes rames, je n'en sais encore rien. 
Mais j'ai retrouvé l'énergie nécessaire et aussi une carte plus précise de l'endroit où je me trouve.
Bon stop, la métaphore c'est bien, mais les plus courtes...
J'ai tenté les maisons d'éditions avec les belles devantures et la plaque cuivrée bien brillante, mais de toute évidence, je ne suis pas assez "bien" pour entrer dans le bâtiment. "Bien", c'est à dire connue. Regardez de près et vous découvrirez, comme moi que les grands éditeurs ne sont pas de grands aventuriers, ils ne prennent pas beaucoup de risques, ils assurent leur revenus, et en ces temps de crise, je veux bien les comprendre. Si, si, j'ai eu un commerce moi aussi!
Je fais juste un aparté: ce qui ne veut pas dire que ces éditeurs "ne comprennent pas mon talent....tous pourris...faut coucher...écrivain maudit " et toute une cargaison de poncifs du même style. Je sais que je ne suis pas la nouvelle Amélie Nothomb, rassurez-vous. Mais la vérité m'est apparue lorsque je me suis rendue compte que certains "grands" éditeurs n'acceptaient plus de nouveaux manuscrits. Ça, au moins, c'est clair!

Mais depuis, j'ai découvert un autre monde de l'édition, des éditeurs plus modestes, dont le nom chauffe moins les oreilles, qui ne me permettrons certes pas d'allumer la lueur de l'adulation dans les regards de mes amis, mais dont l'esprit est autrement plus stimulant, avec une autre vision de l'édition moins axée sur la rentabilité, plus débrouillarde, plus humaine, plus fraîche...plus écolo! (Et si je sélectionnais les éditeurs qui ne demandent pas de manuscrits papier de 2,5Kg?)
Alors je reprends tout à zéro, et je me relance.
Les vacances arrivent et j'ai du pain sur la planche. J'en souhaiterais presque un été pluvieux pour ne pas être distraite par le clapot tiède des vagues de la grande bleue. Mais ce sont les vacances tout de même, et bien méritée en plus. 
Donc, si vous pouviez m'accorder des journées de 26 à 27 heures, je vous en remercie d'avance!